La race shar-pei existerait depuis la dynastie Han (environ 200 avant J.-C. à 200 après J.-C.) dans les provinces méridionales de la Chine, provenant de la province de Guangdong.
Des statues ayant une grande ressemblance avec le Shar–Pei ont été découvertes et datées à cette période.
Un manuscrit chinois daté du 13ème siècle ayant été traduit parle également d’un chien ridé avec des caractéristiques très semblables à celles du Sharpei.
Un physique particulier…
Sharpei signifie «peau de sable» et se réfère à l’aspect du pelage, un peu rugueux, voire piquant – qui est une particularité de ce chien.
D’abord utilisé pour la garde et la chasse, le sharpei fut ensuite utilisé pour les combats, son physique s’y prêtant fortement : une peau élastique lui permettant de se retourner lorsqu’il était mordu, un poil piquant, une queue difficile à mordre…
Cela lui valu le nom de « chien de combat chinois ».
Ces particularités physiques ont été accentuées avec les sélections « d’éleveurs », afin de leur donner plus de défenses lors des combats.
Mais il faut bien dire que malgré un physique de soldat, l’agressivité lui manquait.
Début de l’ élimination de la race Sharpei
Au 19ème siècle, de nouvelles races de chiens de combats firent leur apparition, telles que les bulldogs et les mastiffs.
En véritable « machines de guerre », ces chiens étaient bien trop puissants pour le Shar-Peï.
Ce dernier furent alors de moins en moins demandés, entrainant une forte baisse des naissances et une baisse du nombre de sujets.
Une taxe sur les chiens de combat fut instaurée vers 1950, cela lança une véritable extermination de la race sharpei.
À la fin des années 60, il restait peu de sharpei sur le territoire chinois. C’est alors que des éleveurs locaux passionnés par le shar-pei, tels que M. Law et M. Chung alertèrent les américains, afin que ces derniers recueillent la douzaine de Shar-Peï restants pour sauver la race de l’extinction.
C’est un article dans un magazine qui lança un véritable engouement. En 1979, les premiers shar-pei arrivèrent en Allemagne, puis en France.